Angelique Porta est titulaire d'une licence en études internationales, avec une spécialisation en études de développement et une mineure en études de genre. Elle est devenue analyste de la défense pour les forces armées des Philippines avant d'entrer à l'école de droit. Actuellement candidate au doctorat en droit à l'Ateneo School of Law, elle envisage de réintégrer le secteur public et de participer aux débats sur la mondialisation et la diplomatie. Les sujets académiques qui l'intéressent sont le développement, l'orientalisme, les droits de propriété intellectuelle et les relations internationales.
Ses recherches porteront sur la manière dont le conservatisme affecte le choix des femmes d'entrer et de s'épanouir dans le climat politique japonais. Elle s'efforce de comprendre comment les rôles de genre au Japon affectent le concept de gouvernance de la société et si la croissance financière est corrélée ou non à l'exercice politique. En tant que citoyenne d'un pays en développement, elle souhaite comparer et contraster les raisons pour lesquelles le milieu politique des Philippines semble plus favorable aux femmes dirigeantes malgré les nombreuses lacunes de ses systèmes politiques et économiques. La gouvernance, tout comme la politique, est attribuée à la masculinité de la même manière que la sphère domestique est attachée aux femmes. Pour améliorer la gouvernance, il faut examiner les différentes composantes, notamment la famille, les interactions personnelles et les attentes sociétales qui remettent en question ou préservent les stéréotypes de genre. Les femmes peuvent-elles diriger ou doivent-elles devenir des HOMMES pour exercer le pouvoir ?
Son sujet de recherche est "Les femmes peuvent-elles diriger ? La pénurie de femmes dans la fonction publique japonaise".