Kathryn Hochstetler est titulaire de la chaire CIGI de gouvernance dans les Amériques à la Balsillie School of International Affairs et professeur de sciences politiques à l'université de Waterloo. Auparavant, elle a enseigné dans les départements de sciences politiques de l'université du Nouveau-Mexique et de l'université d'État du Colorado. Elle a également occupé des postes de recherche au Centre d'études brésiliennes de l'Université d'Oxford et à l'Instituto de Desarrollo Economico y Social (Institut pour le développement économique et social) à Buenos Aires. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences politiques de l'université du Minnesota.
Mme Hochstetler a publié de nombreux ouvrages sur des sujets tels que la société civile et les mouvements sociaux, la politique environnementale et le présidentialisme, avec un accent empirique sur l'Amérique du Sud ou les conférences des Nations unies. Elle a publié trois ouvrages : Greening Brazil : Environmental Activism in State and Society (Duke University Press, 2007, avec Margaret E. Keck) ; Advances in International Environmental Politics (Palgrave MacMillan, 2006, coédité avec Michele Betsill et Dimitris Stevis) ; et Sovereignty, Democracy and Global Civil Society : State-Society Relations at UN World Conferences (SUNY University Press, 2005, avec Ann Marie Clark et Elisabeth Jay Friedman).
Ses recherches actuelles portent sur les positions adoptées par le Brésil et l'Afrique du Sud dans les négociations mondiales sur le changement climatique, ainsi que sur la mise en œuvre de leurs engagements par le biais de projets énergétiques dans leur pays. Ces recherches s'inscrivent dans le cadre d'un intérêt plus large pour les puissances émergentes et la manière dont leurs stratégies de développement national façonnent leur participation à l'économie politique mondiale et à la politique régionale.
Travaux en cours
17 AVRIL 2012 - Article
Magazine numérique Policy Innovations (2006-2016) : Briefings : Le Brésil, nouveau bailleur de fonds pour l'environnement
Sous la bannière de la diplomatie de la solidarité, le Brésil diffuse ses propres innovations en matière de développement, y compris les technologies des biocarburants.